Château de Chenonceau – Une affaire de jalousie

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Chenonceau, le château des Dames. Voilà que le ton est donné ! Car en effet, l’histoire de ce château a été écrite par des femmes. Parmi elles, les sulfureuses Diane de Poitier et Catherine de Médicis : grandes rivales qui ont fait couler beaucoup d’encre.

 

Nous sommes en 1547 : Henri II, roi de France, fait cadeau de Chenonceau à sa favorite. Diane, que l’on nomme « la plus que reine » est le grand amour du roi. D’ailleurs, Diane et Henri c’est un peu une des plus grande histoire d’amour de la royauté. De quoi rendre jalouse l’épouse de ce dernier, Catherine de Médicis. Elle le deviendra encore plus après le don de Chenonceau.

Les deux femmes rêvent depuis longtemps de posséder cette propriété !

Pour la petite anecdote : Chenonceau ne peut pas être cédé aussi facilement à Diane car il appartient à la royauté. C’est-à-dire qu’il est inaliénable. Henri II va bien évidemment contourner le principe pour sa belle. En 1547, il reconnait à sa maîtresse par lettres patentes « en tout droit de propriété, saisine et possession, pleinement et paisiblement et à toujours perpétuellement, pour en disposer comme de leur propre chose et vrai héritage » le châtellenie de Chenonceau.

Chenonceau est le symbole de la passion d’Henri pour Diane.

Diane va rénover Chenonceau et va faire construire un pont qui enjambe le Cher. Mais en 1559, ses plans vont être chamboulées puisqu’en Henri II meurt subitement. C’est la chute de « la plus que reine » !
L’heure de la vengeance a sonné pour Catherine qui se trouve en position de force face à sa rivale. Elle chasse Diane de la cour, et lui reprend – bien évidemment – Chenonceau en échange du château de Chaumont sur Loire. Avec Catherine, Chenonceau devient un lieu de pouvoir et non plus d’amour. Elle va transformer le château et faire quelques modifications dans la chambre de Diane de Poitiers pour s’approprier cet espace.

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On peut voir, par exemple le portrait imposant de Catherine au-dessus de la cheminée. Autre détail à relever, les initiales sur le manteau de la cheminée : le H pour Henri et le C de Catherine. Les lettres sont isolées et ce n’est pas un hasard… L’ironie du sort fait que le H et le C entrelacés forment un D : D comme Diane. Dans la chambre, seul le petit bronze de Diane chasseresse à côté du lit rappelle sa place dans le coeur d’Henri II.

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Publié le dans Une Histoire / Un Chateau

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